Mis à jour : mardi 11 octobre 2022

Arrietty, le petit monde des chapardeurs : Résumé détaillé

Shô, 12 ans, arrive chez sa grand-mère pour se reposer à la campagne quelques jours avant une opération délicate du cœur. À peine a-t-il mis le pied hors de la voiture que son attention est attirée par le chat de la maison qui s’agite dans le vaste jardin familial. Alors qu’il s’approche du fourré qui retient l’attention du félin, le garçon a juste le temps de voir s’enfuir une minuscule jeune fille, les bras chargés d’une longue branche en fleurs, à travers une grille d’aération dans les sous-sols de la maison.

La jeune fille s’appelle Arrietty, les sous-sols de la maison de la grand-mère de Shô sont son univers, puisqu’elle y vit avec sa famille. La fleur qu’elle a été chercher est d’ailleurs pour sa mère, Homily. C’est un jour un peu spécial pour la jeune adolescente, car son père, Pod, lui a promis de l’emmener pour son baptême de chapardage. La jeune fille est tout excitée à cette idée. En effet, sa vie dans les sous-sols de la maison de la grand-mère de Shô est bien monotone. Son univers se résume à sa seule famille et ni son père ni sa mère ne savent eux-mêmes s’ils sont les derniers ou non de leur espèce. Aussi, ce moment privilégié avec son père est important pour la jeune fille. Elle va choisir sa plus belle robe à cette occasion. Homily est évidemment très inquiète à cette idée et ne cache pas ses angoisses. Néanmoins elle n’oublie pas de demander à Pod de ramener des mouchoirs et du sucre lors de leur excursion.

Le grand moment arrive et Pod, suivi d’Arrietty, s’enfonce dans les sombres sous-sols de la maison. Le père de famille se déplace avec aisance dans cet univers hostile, car il en connaît tous les recoins et a même aménagé les endroits les plus dangereux afin de faciliter ses déplacements lors de ses chapardages. Premier arrêt : la cuisine. Débouchant tous les deux sur les hauteurs d’un buffet, Pod va devoir descendre jusqu’au sol pour remonter ensuite la façade d’un autre buffet, le tout afin de récupérer un carré de sucre.

Arrietty regarde avec fierté et admiration son père se mouvoir avec aisance dans la pièce. C’est au tour d’Arriety d’intervenir. Elle se laisse à son tour glisser jusqu’au sol et réceptionne le carré de sucre que lui laisse tomber son père des hauteurs. Avant de repartir de la pièce par un passage caché derrière une prise électrique, l’attention d’Arrietty est attirée par une aiguille à coudre. Ramenée à sa taille, voici une rapière de premier choix, mais aussi son premier trésor de chapardage !

La seconde étape de leur périple réserve une grande surprise à la fillette. Elle et son père arrivent dans une pièce aux murs et aux objets à leurs dimensions ! Il s’agit là en fait d’une pièce de la maison de poupée de la mère de Shô. C’est pour eux la maison parfaite. Mais interdiction de toucher à quoi que ce soit ici, sous peine d’éveiller des doutes quant à leur présence chez les habitants de la maison. Nouvel objectif, nouveaux obstacles : cette fois-ci, c’est un mouchoir en papier qu’est venu chercher Pod.

Mais alors qu’ils sont sur le point de s’emparer du mouchoir, Arrietty découvre avec stupeur que quelqu’un la fixe du regard. Un regard immense, car la pièce n’est pas vide, puisque Shô a été installé ici par sa grand-mère. Le temps semble se dilater pour la jeune fille. Finalement, comme offensée d’avoir été découverte, elle baisse le regard et s’enfuit rejoindre son père. Elle en oublie même le précieux morceau de sucre.

Le voyage du retour est silencieux et lourd, mais Pod rompt le silence pour rassurer sa fille. Ils n’en diront rien à Homily pour ne pas l’affoler. Car il y a la une règle tacite chez les chapardeurs : ne jamais se faire voir des humains au risque de devoir s’exiler.

Le lendemain de ses deux mésaventures, Arrietty s’ennuie près de la grille d’aération qui donne sur le jardin. Il pleut, il n’y a rien à faire. Soudain, de l’autre côté de la grille, une main immense vient déposer un carré de sucre accompagné d’un message. C’est Shô qui vient lui rapporter le mets oublié la nuit passée. Arrietty laisse le sucre sur place et décide d’informer ses parents de ce qui vient de se passer. Homily est apeurée, elle vient de comprendre ce qui est arrivé la nuit passée. Pod est catégorique, interdiction de toucher au morceau de sucre sous peine d’éveiller encore plus l’intérêt du garçon.

Le surlendemain, le beau temps est revenu. C’est jour de lessive. Arrietty aide sa mère à étendre le linge près de la grille d’aération pour profiter des rayons du soleil. La jeune fille regarde avec consternation le morceau de sucre laissé sur place maintenant à moitié dévoré par les fourmis du jardin. C’est décidé, elle va braver l’ordre familial pour aller parler à Shô.

Armée de sa rapière, elle déjoue la vigilance de ses parents et s’enfonce dans les sous-sols. C’est par le jardin qu’elle passera pour ensuite escalader la façade par les plantes grimpantes qui couvrent la maison. Arrivée sur le rebord de la fenêtre de la chambre de Shô, elle prend soin de ne pas se faire voir, camouflée par les feuilles et la moustiquaire de la fenêtre. Débute alors une conversation à couvert, où la jeune fille demande à Shô de laisser sa famille tranquille.

Leur conversation est subitement interrompue par la charge d’un énorme corbeau déchaîné. Attiré par Arrietty, il la manque de peu et vient se coincer la tête dans la moustiquaire de la fenêtre. Ses cris perçants attirent la domestique de la maison, Haru. Munie d’une pantoufle, elle repousse l’animal furieux à l’extérieur, tandis que Shô attrape discrètement Arrietty dans ses mains, en mauvaise posture sur le rebord de la fenêtre. « Qu’est-ce qui a pu ainsi attirer l’animal vers l’intérieur de la maison ? » s’interroge la fouineuse Haru. Le garçon se dérobe pour lui répondre. Resté seul, Shô ne peut que constater qu’Arrietty lui a à nouveau faussé compagnie.

Les tribulations de la jeune fille ne sont pas terminées, car Pod l’attend sur le chemin du retour. Cette fois-ci, sa témérité est allé trop loin. Revenus à la maison, Pod et Homily s’interrogent. Faut-il au non quitter la maison ?
Haru n’est pas du genre à se laisser berner pas les mensonges d’un jeune freluquet comme Shô. La gouvernante s’enquiert en secret auprès d'un livreur des coordonnés d’une entreprise de dératisation et fait allusion à la présence de petits êtres dans la maison.

Le soir, à table, Haru et Sadako déplorent le fait que la mère de Shô soit constamment en déplacement et qu’elle ne soit pas là alors que Shô est sur le point de subir une grave opération. Cependant, le garçon semble rester hermétique à ces reproches et perdu dans ses pensées. Sa grand-mère, en montant dans la chambre du jeune homme, lui explique qu’elle a fait construire la maison de poupées pour sa fille. En réalité, son propre père lui a raconté avoir vu des petits êtres minuscules dans la maison et depuis, elle a toujours rêvé que ces derniers viennent habiter un jour dans la maison miniature. Mais elle n’en a jamais vu et la maison est donc restée vide.

Le jour suivant, Shô s’arrête une nouvelle fois devant la grille et y dépose un nouveau message accompagné d’une fleur à l’attention d’Arrietty. Il va ensuite l’attendre dans le jardin sans se douter que Haru veille... Mais Arrietty ne vient pas. Le soir, une surprise attend la jeune fille et Homily. Pod qui s’est blessé à la jambe en chapardant est accompagné de Spiller. Le jeune garçon reçoit tous les remerciements et surtout toute l’attention de la petite famille. Il est la preuve vivante qu’ils ne sont pas les derniers représentants de leur espèce. Plus tard dans la soirée, c’est Arrietty qui est chargée de raccompagner le jeune sauvageon à la grille. Il s’envole à l’aide sa cape, porté par le vent qui s’y engouffre.

Mais Shô n’a pas dit son dernier mot et sans se douter qu’il a maintenant un rival, il va marquer des points... Alors que tout est tranquille dans le foyer d’Arrietty et sa famille, les murs se mettent subitement à trembler, puis bientôt c’est le plafond qui semble s’envoler. Rapidement tous les meubles de la cuisine s’envolent à leur tour. Homily est effondrée et manque de s’évanouir. Heureusement, un magnifique divan vient s’interposer entre elle et le sol à la dernière seconde. Le temps de réaliser ce qui arrive et Homily passe ensuite rapidement de l’effroi, à la surprise, puis à la joie la plus complète. En effet, Shô vient de leur offrir le mobilier et la cuisine de la maison de poupée ! Mais dans cet élan d’enthousiasme, il ne s’aperçoit pas qu’Haru le surveille et le voit remonter les escaliers. L’attention de la vieille femme est immédiatement attirée par un des objets de la maison de poupée que Shô a laissé tomber.

Pour Pod, la situation de sa famille n’est plus tenable. Malgré les demandes de sa femme de reconsidérer la situation (il est quand même dommage d’abandonner de si beaux meubles !), il décide qu’il est temps pour eux de partir. Leur rencontre avec Spiller les réconforte dans l’idée de se rapprocher des leurs. Pod décide de partir en éclaireur pour organiser leur départ avec le jeune sauvage. Pendant ce temps, Arrietty et sa mère doivent s’occuper de rassembler les affaires essentielles.
Avant le départ, Arrietty décide d’aller faire ses adieux à Shô. Elle le rejoint dans le jardin de la maison, là où il a l’habitude de s’allonger. Elle lui ramène sa fleur et ne se cache plus, bien décidée à faire comprendre au jeune garçon qu’il s’agit là de leur dernière rencontre. Shô apprend à la jeune fille qu’il va subir une grave opération au risque mortel. Leur conversation s’envenime, car Arrietty reproche aux humains de tout détruire, tandis que Shô affirme à la jeune fille que la race des chapardeurs est sur le point de disparaître...

Pendant ce temps, Haru passe à l’action. Un pied-de-biche est laissé négligemment devant le placard donnant accès à la maison d’Arrietty. Haru saisit très vite le lien entre cet objet et la présence des chapardeurs. Elle arrache à son tour la trappe, puis le plafond de la petite maison et tombe nez à nez avec une Homily encore une fois proche de la crise cardiaque. Homily est rapidement soulevée du sol et se retrouve à se débattre entre les doigts énormes de Haru. La domestique enferme ensuite la pauvre femme dans un bocal en verre et va le ranger à l’abri des regards indiscrets dans le cellier. Persuadée que Homily n’est pas le seul chapardeur à avoir élu domicile dans le plancher de la maison, elle s’empresse d’aller téléphoner au service de dératisation qu’on lui a recommandé. Sa découverte va faire grand bruit, elle en est certaine !

Sur ces entrefaites, Arrietty revient chez elle et trouve son foyer vide. Désespérée elle se résigne à aller chercher de l’aide auprès de Shô qui a regagné sa chambre. Ses soupçons se portent rapidement sur la domestique. C’est maintenant une course contre la montre pour faire disparaître les preuves de l’existence d’Arrietty et de sa famille. Mais Haru a anticipé leurs actes et a fermé à clef de l’extérieur la porte d’entrée de la chambre de Shô. Les deux amis vont alors s’entraider. Tandis que Shô se glisse hors de sa chambre par la fenêtre pour rejoindre la pièce d’à côté, Arrietty, par sa petite taille pénètre à l’intérieur de la pièce pour lui ouvrir la fenêtre bloquée par un mécanisme. Shô est à nouveau libre de se déplacer secrètement dans toute la maison. Il descend au rez-de-chaussée pour déplacer la maison d’Arrietty puis il remonte à l’étage afin de remettre en place les éléments de la maison de poupée. Mais maintenant, il reste encore à découvrir où Haru a bien pu cacher Homily !

Très vite, il songe à la cuisine, puisque la gouvernante refuse d’en sortir. Tandis que Shô occupe son attention en se montrant subitement à la vieille femme, Arrietty profite de sa stupéfaction pour explorer la pièce. Elle retrouve finalement la trace de sa mère dans le débarras jouxtant la cuisine. Elle la libère, mais Homily est à nouveau effrayée par la présence de Shô.

Les deux employés de l’entreprise de dératisation arrivent enfin suivis de Sadako, la grand-mère de Shô. Haru se précipite à leur rencontre, toute pressée de leur montrer sa découverte. Première déconvenue sous le plancher de la maison où il ne reste plus de trace du foyer d’Arrietty. Puis avec la maison de poupée où tous les objets ont réintégré leur place. Elle surprend même Shô qui a rejoint son lit, comme s’il ne l’avait jamais quitté de la journée. Mais il reste encore une preuve. Haru entraîne la grand-mère de Shô dans la cuisine. Mais là aussi, bien entendu, plus aucune trace d’Homily...

À la nuit tombée, Pod est de retour. Dans le jardin, il entraine à sa suite sa petite famille et les affaires qu’ils ont décidé de garder dans leur exil. Spiller les attend au bord d’un ruisseau, installé sur une théière qui va leur servir d’embarcation. Tous s’apprêtent à prendre place à l’intérieur de l’embarcation qui les emmènera vers leur nouvelle vie, dans la nature. Shô, guidé par le chat de la maisonnée, traverse le jardin en courant, à travers la nuit, pour les rejoindre. La course semble épuiser le jeune garçon, mais rien ne semble vouloir l’arrêter, il veut dire adieu à Arrietty.

La fillette s’élance et rejoint son ami. Spiller s’élance lui aussi à sa suite, prêt à en découdre avec l’intrus, malgré un affrontement qui serait bien disproportionné. Mais finalement, il se ravise, comprenant qu’il n’y a plus rien à craindre du garçon humain.

Arrietty rejoint sa famille et Spiller à bord de l’embarcation que Shô regarde bientôt s’éloigner sur l’eau, vers leur nouvelle vie.