bon le titre est drole ? =( [color=#008040]EDIT modération Quidam: Il était surtout insultant et déplacé pour les hispanophone, je l'ai donc modifié[/color]
je continue donc ma nouvelle quête de mon plus grand idole .
je ressort tout juste du film , et ce nouveau visionnage a 33 ans m'a vraiment confirmé une chose : la puta est le long metrage de miyazaki qui me procure les emotions les plus mysterieuses et insondables de sa filmographie . les emotions les plus intenses que j'ai eu avec ses films viendraient de mononoké je pense , mais la puta me procure des emotions que j'ai du mal a cerner ou a comprendre . je pense que c'est son film ou la part de mystere et d'inexpliquée est la plus importante , et le role de cette part est tellement genial que c'en est profondement douloureux . c'est un sentiment assez unique meme dans tout l'univers de miyazaki .
j'ai aussi prêté attention a certains details de scenario tres interessants .
- pazu qui met a l'aise sheeta pour donner a manger aux oiseaux m'a curieusement donné le sentiment que miyazaki a voulu ici inverser brievement les roles de lana et conan , de facon poetique et touchante . ils jouent beaucoup avec ses personnages préférés le vieux monsieur
- tante dora est l'alter ego feminin parfaite du capitaine dice , et ses fils ressemblent en tout enormement aux hommes de ce dernier .
- les souvenirs de petite fille de sheeta qui sont extraordinairement poetiques contiennent un court copié collé des souvenirs de nausicaa . miyazaki nous donnerai t-il inconsciemment la direction de ses oeuvres préférés ?
- la fille de la femme du patron de pazu qui est litteralement craquante , ne vous rapelle pas curieusement Mei ? de facon tres agreable ? je divague ..
- le reveil et la mise en action du robot qui est brutal des le debut , mais qui parait ralentir et etre stoppée au 1er obus et qui finalement explose et nous demontre en quelques secondes la puissance extraordinaire de la puta
- le coté tres idiot donné aux soldats et officiers de l'armee est totalement genial
- le contraste continu et extraordinaire du film qui part d'une mine et d'une vallée et continue dans les profondeurs de la mine et de la roche avec un episode papy pom extraordinaire ( un autre sommet de miyazaki ) qui s'eleve ensuite petit a petit d'un chateau assez imposant entouré de machines volantes diverses et variés , d'acrobaties de l'air tres impressionantes et des bijoux de mises en scenes , pour s'elever encore dans le ciel avec le vaisseau de dora , la nuit de veille dans un froid vif d'altitude , pour ensuite s'elever encore et encore vers un cumulo-nimbus enervé qui nous donne au passage une tres tres tres curieuse evocation du voyage dans le temps , pour encore nous pousser une derniere fois et nous poser sur le jardin de la puta . toute l'action finale , et puis finalement la puta qui s'eleve encore dans les cieux avec une comete pendant le generique et l'espace noir en fond pour nous faire demander d'ou elle vient ?
plus je vieillit , plus je prend conscience de l'ampleur inégalé du genie de ce mec .
la prochaine lecture de nausicaa a 35 ans risque de me faire vraiment tres mal ..
