Mis à jour : vendredi 7 octobre 2022

Princesse Mononoke : Résumé détaillé

Alors que le Japon entre peu à peu dans l'ère moderne, une communauté traditionnelle Emishi vit cachée dans les reliefs du nord-est du Japon depuis un demi-millénaire. Si cet isolement lui a permis de s'affranchir de l'oppression du pouvoir en place, il est aussi la cause de son déclin progressif. La population a une moyenne d'âge très élevée. Elle place désormais tous ses espoirs en une personne : le jeune et valeureux Ashitaka, futur chef du village.

Totalement étrangers au développement du pays, les Emishis vont pourtant injustement payer le prix du progrès. Le film débute par le récit du drame qui va les toucher. Un beau jour, le village est attaqué par un Tatari-gami, un dieu que la souffrance et la haine ont rendu maudit. Cette malédiction se matérialise par une multitude de vers noirs grouillant sur lui, détruisant toute végétation à leur contact. Ne parvenant pas à apaiser la colère destructrice du dieu, Ashitaka se résout à le neutraliser.

Aussitôt, on se précipite vers Ashitaka, blessé au bras droit, et la dépouille du sanglier. La vieille Hii-sama, médium du village adresse des prières au dieu. Mais celui-ci, avant de mourir, fait part de son dégoût pour la race humaine et maudit les habitants.

Le soir, au conseil du village, Ashitaka apprend par Hii-sama que, par sa blessure, il a hérité de la malédiction. Celle-ci se nourrit de la haine et conduit à une mort lente et certaine. Pour tenter de conjurer son funeste destin et conformément aux règles du clan, le jeune guerrier doit quitter les siens la nuit même. Il va partir découvrir le monde à la recherche d'une explication et d'un remède à son mal. Il se dirigera vers l'ouest, guidé par les traces du sanglier et par un étrange projectile métallique retiré de l'animal, et qui a causé sa mort. Au moment où Ashitaka s'apprête à partir sur sa fidèle monture Yakkuru, Kaya, une jeune fille lui offre son pendentif, symbole d'un amour éternel.

Après une nuit de route, il découvre un pays en guerre. Pour sauver des villageois, il est obligé de tuer deux samourai et cet acte ravive son mal. Il réalise pour la première fois que la malédiction décuple ses capacités guerrières. Cette malheureuse péripétie l'amène à un village où il rencontre un mystérieux personnage, Jiko-bô, qui a remarqué ses prouesses sur le champ de bataille. Ashitaka passe la soirée avec lui et apprend l'existence à l'ouest de la forêt du Shishi-gami, où vivent les dieux-animaux. Par contre, il ne reçoit aucune explication quant au morceau de métal. Le lendemain matin, Ashitaka repart seul avant même le réveil de Jiko-bô.

Quelques jours plus tard, sur le flan de la montagne, un groupe transporte sous la pluie des marchandises pour l'approvisionnement de leur forge. Ils subissent soudain l'attaque de la déesse-louve Moro et de ses deux fils, dont l'un est chevauché par une petite personne masquée. La bataille est aussi brève que violente. Plusieurs forgerons, ainsi que des vaches et une partie du chargement, sont emportés dans le précipice. La louve géante est touchée par une balle tirée à bout portant et chute à son tour. Mais il en faut plus pour terrasser une déesse et sous l'ordre de Dame Eboshi, leader du groupe, la caravane s'empresse de quitter les lieux de peur que les loups ne reviennent à la charge.

Un peu plus tard, Ashitaka retrouve au bord de la rivière, en contrebas, deux survivants de l'attaque dont l'un est sérieusement blessé. Alerté par Yakkuru, il surprend le clan des loups arrivé de l'autre côté de la rivière. Il y a la jeune humaine qui a dirigé l'attaque. Cette dernière aspire et recrache le sang de la blessure de Moro pour retirer le poison du corps. Très vite Ashitaka est découvert. Il tente alors de les interpeller mais la jeune fille se retire avec les loups.

A cet instant, Ashitaka est rappelé par les cris de frayeur d'un des blessés, Kôroku. Des Kodama, de petits esprits de la forêt, apparaissent en effet autour de lui. Ashitaka essaie de rassurer Kôroku sur la nature inoffensive de ces petits êtres attachants. Ce sont eux qui d'ailleurs les guideront à travers la forêt.

Après une longue escalade, le groupe arrive dans le domaine du Shishi-gami, dieu-cerf régnant sur la faune et la flore. Pendant la pause, Ashitaka ressent fortement sa blessure. Cette crise coïncide avec le passage, au loin, du Shishi-gami parmi un troupeau de cerfs. La scène est d'une foudroyante beauté.

Le dieu-cerf parti, le groupe reprend son chemin et atteint enfin le lac les séparant des forges Tatara. Après une traversée en barque, les habitants de la forge les accueillent avec joie et étonnement. Ashitaka suscite néanmoins une certaine suspicion chez Gonza, fidèle bras droit d'Eboshi, qui se demande comment il a pu traverser la forêt des dieux.

Ashitaka découvre dans la forge une société très organisée et un mode de vie plus dur. Les hommes, anciens esclaves, paysans ou marginaux , acheminent les provisions nécessaires à la survie des habitants et font la guerre. Les femmes, qui travaillent à la fonderie, étaient des prostituées rachetées par Eboshi, ce qui explique leur franc-parler.

C'est donc une communauté marginale de laissés-pour-compte qu'Eboshi cherche à rendre indépendante par la production de fer et de fusils. Cette indépendance est coûteuse. La forge se fait des beaucoup d'ennemis, entre les seigneurs des contrées voisines envieux de ces nouvelles richesses, et surtout les dieux de la forêt menacés par le déboisement. En particulier les attaques des sangliers, puis celles du clan de Moro dirigées par San (appelée princesse Mononoke par les villageois) ont déjà fait beaucoup de victimes.

Le soir, Ashitaka raconte son histoire à Eboshi et la questionne sur l'étrange morceau de métal trouvé dans le corps du sanglier maudit qui a attaqué son village. Eboshi décide alors de lui révéler son secret : dans son jardin privé, elle lui fait découvrir un atelier où des lépreux, qu'elle a recueillis et qu'elle soigne, fabriquent des armes à feu. Le mystérieux projectile provient de l'une de ces arquebuses capables de blesser et condamner un dieu. En réalisant les desseins de conquête d'Eboshi, Ashitaka s'insurge et sa colère est telle qu'il doit retenir son bras qui, sous l'emprise de la malédiction, tente d'assassiner Eboshi. Mais les paroles d'un malade victime du même sort l'apaise.

Sur le balcon, Eboshi fait part de son rêve à Ashitaka : une société heureuse dans un pays rendu prospère par l'exploitation des richesses naturelles. Le Shishi-gami et autres dieux, principaux obstacles à ce projet, doivent disparaître.

Peu après, la forge est attaquée par la princesse Mononoke, qui parvient avec l'aide de ses frères loups à franchir le rempart. Plus déterminée que jamais à tuer Eboshi, la jeune fille est néanmoins victime sur les toits des effets dévastateurs des arquebuses. Bien qu'elle s'en soit prise à lui lors de cette bataille, Ashitaka lui sauve la vie. San en profite pour attaquer Dame Eboshi et les deux femmes se livrent un duel féroce.

C'est alors que, devant tant de haine, la malédiction d'Ashitaka se manifeste dans des proportions alors jamais vues. De longs tentacules noirs translucides jaillissent de la plaie. Le jeune homme s'interpose entre les deux combattantes et les neutralise rapidement sous les yeux des habitants hébétés.

Ashitaka laisse Eboshi aux bons soins des villageois et emporte avec lui le corps inerte de la princesse. Mais une des femmes du village, voulant venger son mari tué par les loups, le blesse mortellement par un tir d'arquebuse. Le pouvoir de la malédiction agissant toujours, il traverse impassible le village. Les forgerons ne savent pas comment réagir et laisse partir Ashitaka avec les loups, San demeurant toujours inconsciente.

Très vite, Ashitaka, très affaibli, tombe de sa monture. San, qui a repris conscience, veut connaître, avant de le tuer, les raisons de son intervention. Le couteau sur la gorge et agonisant, le jeune homme lui avoue ses sentiments. Cela a pour effet de paralyser de surprise la princesse et l'incite à avoir une réaction moins hostile. Ils sont alors interrompus par des jets de pierres. Ce sont les singes des montagnes de la forêt, venus replanter les arbres et qui ne peuvent supporter de voir le clan de Moro faire preuve de compassion envers un humain. Ils vont même jusqu'à insinuer que San n'est pas de leur coté puisqu'elle est elle-même humaine. Excédé, un des loups charge les orang-outans qui prennent la fuite.

Intriguée par celui qui semble si différent des autres humains, San décide de l'emmener avec Yakkuru dans l'antre du Shishi-gami. Elle dépose Ashitaka au bord de l'îlot central du lac sacré. Puis elle coupe une tige et la plante devant sa tête. Enfin elle libère de ses rênes Yakkuru, avant de repartir dans la forêt avec les siens.

Non loin de là, des Kodama perchés sur la cime des arbres guettent l'arrivée du Didarabocchi, forme nocturne du Shishi-gami. Des membres de l'organisation de l'énigmatique Jiko-bô espionnent également les lieux. A l'horizon, se profile un géant au corps bleu et translucide. C'est le Didarabocchi qui se dirige vers son antre.

Arrivé au dessus d'Ashitaka, il reprend sa forme diurne, celle d'un cerf au visage étrangement humain. A chacun de ses pas, la végétation émerge puis se fane instantanément. S'approchant du héros, à travers cette manifestation de l'équilibre entre la vie et la mort, il procède à un échange : d'un simple souffle, il ôte la vie à la tige placée par San, puis annihile la blessure du jeune homme et lui rend la vie.

Pendant ce temps-là, Jiko, à la tête des meilleurs chasseurs de l'Empire, assiste à l'agitation qui s'empare des sangliers venus en grand nombre de plusieurs contrées. Menés par leur légendaire dieu, Okkotonushi, ils préparent un assaut d'envergure contre les forges de Tatara.

Le lendemain, Ashitaka est réveillé par une goutte de rosée qui lui tombe sur le visage. Il se rend compte que sa blessure a disparu mais pas le maléfice sur son bras, qui a maintenant gagné jusqu'à la paume de la main. Accablé par cette réalité, Ashitaka retombe, inconscient. Plus tard, San vient le nourrir, décidée à aider celui que le dieu-cerf a ressuscité. Elle lui amène de la viande séchée, mais elle est trop dure pour Ashitaka qui arrive à peine à ouvrir les yeux. San va devoir la lui mâcher. Ashitaka, désespéré par son sort, et également bouleversé par tant d'attention de la part de celle qu'il aime, ne peut alors contenir ses larmes.

Les deux héros vont bientôt être surpris par les sangliers venus demander de l'aide au Shishi-gami. Moro intervient et une vive discussion s'engage opposant les sangliers et le clan des loups sur la manière d'agir face à la menace humaine. Les sangliers prônent la manière forte, aussi désespérée que suicidaire. San a peur que ces derniers ne s'en prennent à Ashitaka encore trop faible pour bouger.

Mais celui-ci raconte alors son histoire : c'est lui qui a achevé le dieu-sanglier, devenu un Tatari-gami, menaçant son village. Il leur explique qu'il en paie désormais le prix et leur montre son bras. Okkotonushi regrette que l'un des leurs soit devenu un dieu maudit. Par contre, il est bien décidé à attaquer les humains de Tatara malgré les mises en garde de Moro.

Parallèlement, la guerre bat son plein entre les habitants des forges et les armées de samourai manipulées par le seigneur Asano. Mais grâce à leurs armes à feu, les troupes d'Eboshi l'emportent. L'organisation Shishô-ren représentée par Jiko-bô pactise avec Eboshi et les deux troupes vont se battre côte à côte. Les forgerons ne sont pas très rassurés d'accueillir ces nouveaux soldats dans leurs enceintes ; ils ne comprennent pas trop ce qui les motive à combattre à leurs côtés. En fait, Jiko-bô a convaincu Eboshi de l'aider à tuer le dieu-cerf pour ramener sa tête à l'empereur, qui espère qu'elle lui donnera une jeunesse éternelle. En contrepartie, ce dernier aidera les forges Tatara à accéder à son indépendance.

Dans la nuit, Ashitaka se réveille dans une caverne au côté de San endormie. Son bras le fait terriblement souffrir. Il sort et trouve Moro qui surveille l'entrée. Une discussion s'engage dans laquelle la louve, qui attend sereinement la mort depuis sa blessure dans l'attaque du convoi, argumente sa haine envers les humains. Elle raconte comment San, après s'être faite abandonner, est devenue sa fille spirituelle. Si Ashitaka veut vivre avec elle, il devra combattre les humains à ses côtés ; ce qu'il se refuse à faire. Voyant qu'il est impossible de détourner le clan des loups de la logique de guerre, le jeune homme retourne se coucher.

Le lendemain matin, San et Moro sont déjà partis quand Ashitaka se réveille. Yakkuru attendait son maître à la sortie de la caverne et un des loups leur montre la route pour rejoindre la rivière asséchée d'où ils pourront retrouver leur chemin. Ashitaka charge le guide de remettre à San le pendentif-couteau que lui avait donné Kaya à son départ.

Pendant ce temps, San a rejoint Moro en bordure de forêt. Ils guettent les mouvements humains et redoutent le pire. Moro propose alors à San d'aller rejoindre Ashitaka. Mais celle-ci a choisi son camp et décide même d'aider les sangliers à mener l'attaque. C'est alors qu'elle reçoit le pendentif. Elle l'accroche à son cou et part au combat.

De son côté, Ashitaka cherche à rejoindre les forges. Au bout d'un long trajet, il se rend compte que le village fortifié, où il ne reste plus que les femmes (puisque les hommes sont partis en guerre contre les dieux-animaux), est attaqué à nouveau. Malgré leur courage, les forgeronnes semblent en bien mauvaise posture puisqu'elle sont assaillies de toutes parts. Au milieu du combat, Ashitaka parvient à atteindre les remparts des forges. Les femmes et lui conviennent à la hâte qu'il retourne alerter les hommes et Eboshi le plus vite possible... Il va surtout faire son possible pour empêcher la tragédie qui se prépare. Dans sa fuite, il est poursuivi par des soldats. Croyant les avoir semer, il baisse sa vigilance. C'est à ce moment que Yakkuru est touché par une flèche. Ashitaka doit se battre pied-à-terre. Il arrive à se défaire de ses agresseurs, mais sa monture blessée retarde maintenant sa course.

Quand il arrive enfin sur les lieux du combat, celui-ci a déjà cessé et il ne reste plus que les traces d'un épouvantable carnage où se mêlent corps humains et dépouilles des dieux de la forêt. Des habitants de la cité sont en train d'enterrer les corps de leurs amis. Ils racontent à Ashitaka comment ils ont servi d'appâts pour attirer les sangliers sur un terrain que les mercenaires de Jiko avaient préalablement miné. Face aux explosifs, les fantastiques animaux n'ont rien pu faire. Le jeune homme alerte à son tour les hommes des forges Tatara sur les dangers que courent leurs épouses.

Peu après, Ashitaka retrouve un loup coincé sous les monceaux de cadavres. Voulant l'aider à sortir, il se heurte à quelques hommes de Jiko restés sur les lieux, mais les villageois se rebellent et neutralisent les mercenaires. Ashitaka confie alors Yakkuru aux forgerons et part rattrapper Eboshi en compagnie du loup. Quand ils parviennent à la rejoindre, Ashitaka s'arrête pour la persuader de revenir aux forges mais il n'y a rien à faire.

Parallèlement, San se replie avec Okkotonushi gravement blessé et seul survivant parmi les sangliers. Ils sont bientôt accompagnés par les soldats de Jiko-bô déguisés avec des peaux qu'ils ont récupérées sur les dépouilles des sangliers. Ils savent que Okkotonushi les mènera au Shishi-gami. San essaie de raisonner le dieu mais celui-ci croit ses soldats revenus du pays des morts pour combattre à nouveau. Mais lorsque ceux-ci tentent de l'achever alors qu'il agonise, sa souffrance est telle qu'il commence alors sa transformation en dieu maudit. San affolée essaie de dégager les sortes de vers qui se forment autour de lui mais elle est assommée par l'un des chasseurs. Inerte, elle tombe dans la gueule du dieu-sanglier qui accélère sa dernière marche vers le repère du Shishi-gami.

En arrivant au lac, Ashitaka voit Okkotonushi accompagné des chasseurs déguisés. Avec l'aide des louveteaux, il repousse les soldats et tente ensuite d'extraire San de la gueule du monstre. Mais malgré ses efforts, il se retrouve projetté dans le lac. Utilisant ses dernières forces, Moro, elle-même agonisante, arrache sa fille des tentacules maléfiques et la confie à Ashitaka.

Apparait à cet instant le Shishi-gami, marchant lentement sur l'eau. Eboshi et Jiko-bô également arrivés sur les lieux, le guettent. Une première balle atteint le dieu mais il semble invulnérable. D'un baiser il absorbe la vie de Okkotonushi puis de Moro. C'est alors que la nuit tombe et le Shishi-gami débute sa transformation en Didarabocchi. C'est le moment choisi par Eboshi pour tirer à nouveau. Le dieu fait jaillir des plantes sur l'arquebuse mais le coup part quand même et le décapite.

Du reste de son corps commence à s'échapper une forme noire translucide qui prend de plus en plus de volume. Les hommes de Jiko-bô parviennent à récupérer la tête et l'enferme dans un récipient métallique qu'ils scellent. Tout ce que touche la substance noire meurt. Les Kodama tombent par centaines. La tête de Moro, animée par ce même maléfice, va arracher un bras à Eboshi. Ashitaka va immédiatement porter secours à la patronne des forges. Cette réaction du jeune héros révolte San qui veut immédiatement lui rendre le pendentif, mais en voyant le malheur d'Ashitaka qui ne peut pas choisir son camp, elle admet sa position.

Tout le monde fuit à présent devant la croissance destructrice de la masse protoplasmisque qui a anéanti la forêt puis détruit les forges. Les habitants de Tatara se réfugient au milieu du lac. De leur côté, Ashitaka et San poursuivent Jiko-bô et ses hommes pour tenter de récupérer la tête et arrêter le désastre en cours. Quand tous se retrouvent finalement isolés sur un rocher et entièrement cernés par la substance, Jiko-bô accepte enfin d'ouvrir le récipient puisqu'il n'y a plus d'autres issues possibles.

San et Ashitaka rendent la tête au Didarabocchi qui reprend son apparence normale. Mais les premiers rayons du soleil font leur apparition et terrassent le dieu. Sa chute provoque une grande tempête. Quand le calme revient, à la place des forêts détruites, repoussent à vue d'œil des prairies.

Ashitaka, guéri du maléfice, et San se réveillent après être restés un moment inconscients. Malgré son amour pour Ashitaka, la jeune fille ne peut pardonner aux humains. Ainsi, les deux héros repartiront chacun de leur côté mais prévoient de se revoir. Eboshi raconte comment elle a été sauvée et décide que le village prendra un nouveau départ.

La dernière scène du film montre un petit Kodama au milieu de la jeune végétation.